Le Maroc se classe premier dans la région MENA dans l’indice de l’avenir vert 2021

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An electric bus runs in the southern Moroccan city of Marrakech. (AFP)

LONDRES – Le Maroc s’est classé premier parmi les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA) interrogés pour leurs progrès dans la réalisation d’une économie à faible émission de carbone, selon l’indice Green Future de cette année, publié par MIT Technology Review Insights.

L’indice mesure le degré auquel 72 pays investissent dans la finance verte, l’innovation et les énergies renouvelables pour orienter leurs économies vers une agriculture durable et une énergie propre.

Les données ont été compilées au moyen de recherches et d’analyses secondaires, en plus d’entretiens avec des experts en changement climatique, en technologie environnementale et en énergie verte.

Le MIT a mesuré la performance verte sur 5 piliers – émissions de carbone, innovation propre, politique climatique, transition énergétique et société verte. Le classement aide les sociétés, les décideurs et les chefs d’entreprise à voir s’ils sont à la traîne ou en tête dans la lutte contre l’urgence climatique mondiale.

Le Maroc, qui s’est classé deuxième en Afrique et 26e au niveau mondial parmi les pays étudiés, est fermement dans le «milieu de l’écologisation» – une catégorie qui comprend «les 20 pays qui progressent dans leur engagement envers la construction d’un avenir vert».

Cela le place devant les catégories des «abstentionnistes du climat» et des «retardataires du climat», et derrière seulement «les dirigeants verts».

L’indice a déclaré que le Maroc avait «des politiques climatiques ambitieuses bien qu’à un stade plus naissant» et a comparé ses efforts à la Corée du Sud, 31e.

Indice du futur vert 2021

Les auteurs de l’indice ont présenté le Maroc comme un modèle d’énergies renouvelables, écrivant: «Il y a plus de dix ans, le roi du Maroc a entamé un débat national sur l’avenir de l’énergie, aboutissant à une refonte fondamentale de la politique et à un objectif selon lequel les énergies renouvelables produiraient 42% des la puissance du pays d’ici 2020 – un objectif qui a maintenant été porté à 52% d’ici 2030. »

Les chercheurs ont interviewé le PDG de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), Said Mouline, qui a aidé à brosser un tableau des progrès des énergies renouvelables du pays au cours des 10 dernières années.

«Les subventions aux combustibles fossiles ont été supprimées et remplacées par des programmes de transition énergétique. Par exemple, pour remplacer l’irrigation agricole au gaz par des pompes à énergie solaire, près de 40 000 pompes ont été installées à ce jour », a indiqué M. Mouline. «AMEE a créé un centre de renforcement des capacités à Marrakech pour former des Africains d’autres pays dans des domaines tels que l’électrification renouvelable et le pompage durable pour l’agriculture.

En plus de son score global élevé, le Maroc s’est classé cinquième dans le pilier de l’innovation propre et 27e dans le pilier de la politique climatique, qui mesure de manière cruciale les politiques et les activités au niveau des États visant à réduire les gaz à effet de serre et, plus récemment, la mesure dans laquelle les programmes de relèvement en cas de pandémie se concentrent sur des pratiques neutres en carbone et des projets durables.

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